Hydrogène vert : nouvelle avancée de John Cockerill dans l’installation d’une gigafactory en France
16 juin 2021
John Cockerill franchit une nouvelle étape dans la mise en place de sa filière européenne de fabrication d’électrolyseurs destinés à produire de l’hydrogène décarboné. Le Groupe annonce avoir déposé l’ensemble des demandes de permis nécessaires pour transformer son site d’Aspach-Michelbach (Alsace) en gigafactory.
- John Cockerill confirme son intention d’implanter sa gigafactory d’équipements de production d’hydrogène décarboné en Alsace, sur son site d’Aspach-Michelbach.
- Le Groupe annonce avoir officiellement déposé les demandes de permis nécessaires à la transformation du site d’Aspach, à la construction d’une annexe dédiée et à l’exploitation des installations.
- Les travaux sur le site devraient être lancés au cours des prochains mois afin que la production d’équipements hydrogène puisse démarrer dès la fin de l’année 2022 pour produire un premier électrolyseur début 2023
John Cockerill franchit une nouvelle étape dans la mise en place de sa filière européenne de fabrication d’électrolyseurs destinés à produire de l’hydrogène décarboné.le Groupe annonce avoir déposé l’ensemble des demandes de permis nécessaires pour transformer son site d’Aspach-Michelbach (Alsace) sur gigafactory.
« La France a fait de l’hydrogène décarboné un sujet central pour décarboner son économie. Notre projet de gigafactory fait écho à cette volonté politique et renforce notre ancrage en Alsace, au cœur de l’Europe. C’est une des régions françaises au sein desquelles nous évoluons depuis de nombreuses années », a déclaré Anne-Françoise Laime, déléguée générale France de John Cockerill.
D’ici la fin 2022, le site d’Aspach sera réaménagé, doté d’une annexe et de technologies de pointe qui lui permettront – en complément de son activité actuelle – de produire les composantes clés des électrolyseurs. Avec une capacité de production initiale de 200 MW d’électrolyseurs par an, le site sera appelé à augmenter sa capacité de fabrication, avec la création progressive de 400 emplois en Europe, dont au moins 250 emplois directs en France.
La France au cœur d’une filière 100 % européenne
La transformation du site d’Aspach donne à la France un rôle de premier plan dans la filière européenne d’équipements hydrogène de John Cockerill. Cette filière dédiée au développement et à l’industrialisation d’une gamme complète d’électrolyseurs et autres solutions permettant la production et le stockage d’hydrogène vert, reposera entièrement sur des technologies et savoir-faire européens, et majoritairement français. La diversité de l’offre permettra à John Cockerill de répondre aux besoins d’hydrogène décarboné, que ce soit pour une utilisation industrielle ou pour des applications en lien avec la mobilité.
La filière rassemblera également le site de Seraing en Belgique et des sites de fabrications des équipements de purification et séparation des gaz qui seront fabriqués ailleurs en Europe. Dès sa mise en service prévue à la fin de 2022, la filière aura une capacité annuelle de production de 200 MWqui devrait progressivement augmenter pour atteindre 1 gigawatt (GW) avant 2030.
Un pionnier de l’hydrogène au service de l’Europe
Expert des énergies renouvelables, John Cockerill dispose de plusieurs décennies d’expérience en électrolyse et dans l’industrialisation d’équipements de traitement de gaz. Avec ses filiales, le groupe est aujourd’hui le leader mondial de équipements de production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, et offre des stacks parmi les plus puissants du marché avec une capacité de 5MW.
John Cockerill a investi massivement en recherche et développement (R&D) en Europe afin de développer une technologie 100 % européenne adaptée aux besoins de ses partenaires industriels locaux. C’est cette nouvelle technologie qui sera développée par la filière européenne de production que met en place John Cockerill.
» Nous disposons d’une avance technologique indéniable. Il s’agit pour nous maintenant d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire du Groupe, pour suivre l’évolution du marché et ainsi continuer à répondre aux besoins de notre temps « , conclut Anne-Françoise Laime.